Alors que l’hiver doux a favorisé une croissance précoce des plantes, les récents gels printaniers interviennent en plein débourrement des cultures et sont donc redoutables pour les bourgeons, obligeant les agriculteurs à trouver des parades parfois coûteuses pour protéger leurs productions. Sur la base des données mesurées en 2020 sur les vignes du Domaine de Nidolères à Tresserre (66), la technologie Sun’Agri a permis d’éviter des épisodes de gels printaniers par rapport à la parcelle témoin.
Les gelées de printemps constituent un risque fréquent en agriculture et menacent particulièrement les bourgeons. En effet, en plein hiver la plante est en dormance et les bourgeons ne sont pas sortis, ce qui lui permet de résister à des températures basses (jusqu’à environ -15°C). En revanche, les bourgeons ayant repris une activité visible au début du printemps (correspondant à la levée de dormance c’est-à-dire s’étant ouverts et ayant initié la production de nouvelles feuilles pour la saison), y sont très sensibles. Si la température descend en dessous de -2°C, les jeunes bourgeons peuvent avorter, menaçant ainsi la production de l’année en cours.
Plusieurs solutions existent pour atténuer les effets de ces gels : tours antigel qui brassent l’air, aspersion d’eau pour former une couche de glace protectrice, installations de chaufferettes ou de bougies dans les parcelles, fils chauffants, etc. Ces dispositifs représentent néanmoins des investissements financiers mais aussi humains souvent importants pour les agriculteurs.
En moyenne + 2°C pour les vignes protégées par les dispositifs agrivoltaïques.
L’agrivoltaïsme dynamique, une technologie de rupture qui protège les cultures agricoles des aléas climatiques, représente une alternative aux solutions existantes. Les stratégies de pilotage développées par Sun’Agri incluent en effet une protection face au gel printanier : lorsque les températures deviennent trop faibles pour le bien-être de la culture, les panneaux du dispositif agrivoltaïque s’orientent horizontalement, parallèles au sol, couvrant près de 40% de la surface projetée au sol. La chaleur du sol emmagasinée la journée est ainsi mieux conservée la nuit jusqu’à l’aube. Ces quelques degrés supplémentaires sont particulièrement bénéfiques lorsque la température approche 0°C : ils permettent d’éviter le gel et donc de protéger les organes les plus sensibles de l’arbre et de la vigne comme les bourgeons et les fleurs.
Lors des épisodes de gel de 2020, le gain de température des vignes du Domaine de Nidolères placées sous les persiennes solaires a été mesuré en moyenne sur la parcelle de 4,5 ha à 2°C, protégeant les cultures du gel.
« Les résultats obtenus en 2020 sur le gel mettent en évidence un réel bénéfice de l’agrivoltaïsme dynamique pour protéger les cultures agricoles face aux phénomènes de gel printaniers et positionnent la technologie comme une solution d’adaptation et de protection de l’agriculture face aux changements climatiques. » déclare Antoine Nogier, PDG et fondateur de Sun’Agri.
L’agrivoltaïsme dynamique pour adapter l’agriculture aux changements climatiques
L’agrivoltaïsme est un outil de protection des cultures face aux aléas météorologiques, des persiennes solaires mobiles sont placées au-dessus des plantes et à une hauteur suffisante pour libérer le passage des engins agricoles. Ces persiennes solaires sont au service de la plante : pilotées à partir d’algorithmes conçus sur mesure selon les besoins agronomiques, elles s’inclinent en fonction des nécessités d’ensoleillement ou d’ombrage. L’enjeu principal est de permettre aux agriculteurs (viticulteurs, arboriculteurs) d’atteindre leurs objectifs de production – en qualité et en quantité – malgré les aléas météorologiques qui menacent leurs cultures.
Sun’Agri est le pionnier de cette technologie qui permet de modifier en temps réel le microclimat des cultures grâce au pilotage des persiennes solaires.