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/ 9 avril 2024

8 fake news sur l’agrivoltaïsme

Fake news Agrivoltaisme. Le vrai du faux

Démystifier les fake news de l’Agrivoltaïsme : démêlons le vrai du faux

L’agrivoltaïsme est une technologie encore récente favorisant les fakes news, les idées reçues et la circulation d’informations erronées. Cet article vise à faire la lumière sur les vérités et les fausses affirmations entourant l’agrivoltaïsme, en s’appuyant sur des données vérifiées et des études de cas concrets.

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1. Mettre des panneaux au-dessus des plantations dégradera forcément la performance agricole ?
Vrai et faux.

Ce que dit la loi : un projet agrivoltaïque ne doit pas dégrader de manière significative les rendements agricoles (projet de décret : maximum -10%).

La pratique : cela dépend du projet (cultures, taux de couverture, hauteur, modalités de pilotage le cas échéant…). Il est techniquement possible de dégrader fortement comme d’améliorer significativement la production. Avec le pilotage intelligent de Sun’Agri). On observe jusqu’à + 50% de rendement avec le pilotage intelligent de Sun’Agri).

2. La structure artificialise les sols ?

Faux.

Ce que dit la loi : toute installation agrivoltaïque doit être réversible et doit permettre un retour à l’état initial de la parcelle.

La pratique : sous réserve d’une densité des panneaux limitée et d’une hauteur suffisante, il ne s’agit pas d’artificialisation puisque les terres agricoles restent 100% exploitables avec l’équipement.

3. L’agrivoltaïsme est un prétexte des énergéticiens pour développer des centrales photovoltaïques sur les terres agricoles ?

Faux.

L’origine : l’agrivoltaïsme est né d’un programme de recherche agronomique pour améliorer la résilience des cultures face au changement climatique. La structure agrivoltaïque fonctionne aussi bien si l’on remplace les panneaux photovoltaïques par des planches de bois, mais ce serait économiquement non viable.

La pratique : 13 énergéticiens ont choisi la technologie Sun’Agri pour leurs dispositifs et démontrer ensemble que l’agrivoltaïsme peut et doit améliorer directement la performance agricole.

4. Si nous solarisons d’abord nos parkings et toitures nous n’aurons pas besoin de recouvrir nos champs de panneaux ?

Faux.

Le constat : notre agriculture est exsangue et en première ligne du réchauffement climatique. Il faut protéger notre souveraineté alimentaire sans doute davantage que nos sièges de voitures.

La pratique : Toutes les exploitations n’ont pas les mêmes besoins de protection climatique. Il est important de cibler les projets avec l’impact agricole le plus positif et des petits projets dans un maximum d’exploitations pour soutenir toutes les filières et régions, à la manière d’une assurance-aléas.

5. L’agrivoltaïsme détruit les paysages ?

Faux.

Le danger :  la sècheresse et désertification du climat, les terres arables non entretenues (incendies) et la non-transmission des exploitations agricoles (50% des exploitants à la retraite d’ici 2030) ont un potentiel de destruction de paysages largement sous-estimés aujourd’hui.

La pratique : les structures doivent être intégrées dans le paysage de façon harmonieuse, notamment grâce à des haies paysagères et locales.

6. L’agrivoltaïsme menace la biodiversité ?

Faux.

La loi : selon les types de projets, études d’impact, diagnostic écologique préalables et suivis biodiversité sont obligatoires ou largement recommandés.

La pratique : trois études indépendantes récentes menées sur trois cultures et sites Sun’Agri différents montrent que les persiennes n’ont pas d’impact négatif sur la majorité des espèces observées. Elles  créent de nouveaux supports utilisables par certaines, notamment l’avifaune (nidification, repos…).

7. Pour atteindre nos objectifs de transition énergétique, équiper moins d’1% des terres agricoles suffit. Concentrons nos efforts sur quelques grands projets ?

Faux.

La loi : permet l’agrivoltaïsme sur tout type de surfaces et culture.

La pratique : l’agrivoltaïsme est un outil agricole d’adaptation au changement climatique qui fonctionne à l’échelle de la parcelle.  Accessible à un maximum d’exploitations fragilisées (notamment celles de taille modeste ou en bio), via de petits projets à haute valeur ajoutée. Ainsi le partage de la valeur est plus équitable pour les filières et territoires. Sacrifier 1% des terres agricoles aggraverait le problème agricole et celui de notre souveraineté alimentaire.

8. L’agrivoltaïsme entraîne une spéculation sur le prix des terres agricoles et empêche leur transmission auprès des jeunes ?

Vrai et faux.

Le danger : la «bulle» de loyers démesurés multiplie le prix des terres agricoles (x10 ou plus). Mais ces projets à loyer élevé sont généralement des projets photovoltaïques classiques et non de l’agrivoltaïsme. La récente loi vient encadrer la pratique.

Les bonnes pratiques :

– Privilégier une participation au capital génère la même rente sans impact sur le foncier.

– L’agrivoltaïsme redonne de l’attractivité pour l’installation de jeunes, avec des parcelles équipées plus performantes et résilientes face aux enjeux de demain.

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