Sun’Agri vient d’être désigné comme acteur de l’adaptation au changement climatique par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), organisme sous tutelle conjointe du Ministère de la Transition écologique et du Ministère de la Cohésion des territoires. Cette reconnaissance étatique confirme le soutien des pouvoirs publics envers l’agrivoltaïsme et va permettre de rendre la solution Sun’Agri plus accessible aux acteurs du secteur agricole devant répondre aux enjeux de l’évolution du climat.
Les effets du dérèglement climatique, de plus en plus fréquents sur le territoire Français, poussent de nombreux secteurs – principalement liés à l’agriculture – à trouver des alternatives permettant d’assurer la pérennité de leurs activités. Face à ce constat, l’Etat s’est donné pour mission d’accompagner les acteurs devant s’adapter à ces changements en leur fournissant les outils nécessaires à une meilleure préparation face à un climat différent. Pour ce faire, le Cerema a créé le 1er décembre 2020 le Centre de ressources sur l’adaptation au changement climatique : un centre accessible à tous destiné à répertorier l’ensemble des solutions existantes, initiatives locales, formations et appels à projet permettant d’appuyer les territoires, acteurs économiques et institutionnels dans leur démarche d’adaptation aux changements climatiques. Pour le secteur agricole, le centre propose ainsi des ressources essentielles pour assurer la durabilité et la pérennité de la production des cultures.
C’est ainsi que Sun’Agri a été référencé par le Cerema au sein de son nouveau centre comme acteur de l’adaptation au changement climatique grâce à sa technologie, désormais reconnue officiellement par l’Etat comme une solution d’adaptation et de protection pour l’agriculture face aux aléas climatiques. En effet, cette technologie permet de sécuriser et d’augmenter le rendement agricole malgré les évolutions du climat. Le principe : les cultures sont mises à l’abri des aléas météorologiques grâce à des persiennes solaires mobiles placées au-dessus des plantes et à une hauteur suffisante pour permettre le passage des engins agricoles. Ces persiennes solaires sont au service de la plante : pilotées à partir d’algorithmes conçus sur mesure selon les besoins de la plante, elles s’inclinent en fonction des nécessités d’ensoleillement ou d’ombrage. Ce faisant, la production d’électricité est volontairement désoptimisée au profit de la plante, prioritaire. L’objectif principal est de permettre aux agriculteurs (viticulteurs, arboriculteurs) d’atteindre leurs objectifs de production – en qualité et en quantité – malgré les aléas météorologiques qui menacent leurs cultures (stress hydrique, canicule, gel, grêle…).
Cette technologie va connaitre un essor important en France dans les prochaines années puisque 31 projets agrivoltaïques ont été désignés lauréats du dernier appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en décembre. Sun’Agri a également annoncé dans un même temps le lancement de l’initiative Cultivons Demain !, qui vise à mobiliser 1 milliard d’euros d’ici 2025 pour équiper 300 exploitations françaises de dispositifs agrivoltaïques.
« Nous sommes fiers que notre technologie soit reconnue comme une solution d’adaptation au changement climatique par un organisme étatique tel que le Cerema. Ce référencement montre que l’agrivoltaïsme dynamique dispose d’une utilité publique dans un contexte où nos agriculteurs sont les premiers à souffrir des dérèglements du climat. Il est aujourd’hui impératif de développer des solutions permettant de rendre l’agriculture plus résiliente. L’agrivoltaïsme en est une, et le soutien des pouvoirs publics est essentiel pour la rendre non seulement accessible mais également réglementée, de manière à toujours prioriser le rendement agricole sur la production énergétique. » déclare Antoine Nogier, président et fondateur de Sun’Agri.