Article original publié sur le site francebleu.fr le 16/10/2023
Une délégation d’une dizaine de personnes venues de l’Illinois, aux États-Unis, a visité ce lundi l’installation agrivoltaïque de Piolenc (Vaucluse). Une technologie de pointe à l’échelle mondiale.
From Piolenc to the United States of America ! Une délégation d’une dizaine de personnes venue de l’Illinois, dans le nord-est des Etats-Unis était ce lundi à Piolenc pour visiter les installations agrivoltaïques expérimentales développées par la chambre d’agriculture du Vaucluse et l’entreprise Sun Agri.
Cette visite visait à faire découvrir la technologie de pointe de Sun’Agri afin de l’adapter aux besoins des agriculteurs américains. La délégation, composée de sénateurs, de chercheurs et d’agriculteurs, a passé l’après-midi à étudier en détail ce dispositif agrivoltaïque dont les panneaux solaires pivotent au-dessus des vignes. « C’est très impressionnant. Le travail fait ici est de première classe », salue Ken Anderson, le directeur du département « énergie » à l’université du Sud de l’Illinois.
Une technologie adaptée aux défis climatiques
Surtout que ce territoire, le Sud de l’Illinois, présente des similitudes avec le Vaucluse en termes de climat et de cultures. Les agriculteurs locaux y produisent du vin, des pommes et des pêches, et sont confrontés à des sécheresses de plus en plus sévères. L’installation agrivoltaïque de Piolenc, qui combine production d’énergie renouvelable et protection des cultures, a donc suscité un vif intérêt parmi les visiteurs. « Et franchement, en Europe, vous avez dix ans d’avance sur ces questions, assure Ken Anderson. Nous voulons apprendre de votre expertise et de votre expérience ». En effet, cette technologie pourrait offrir une solution efficace pour protéger les cultures américaines tout en contribuant à la transition énergétique.
Implanter le dispositif aux Etats-Unis
En tout, les Américains passent deux semaines en Europe, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Espagne pour visiter des sites de pointe dans le domaine. Ils choisiront ensuite la technologie qui les a le plus convaincu et voudraient l’installer chez eux. « On a des champs, sur le site de l’université, et on aimerait créer la même chose en + grand, pour le faire visiter ensuite comme on le fait, nous, aujourd’hui », explique le sénateur Dale Fowler.